NB: certaines de mes pratiques ont évoluées depuis 2014 et la page est loin d'être terminée... merci de votre compréhension!
Début janvier, l'année débute par la neige, le froid et le silence. Les abeilles restent en grappe pour se réchauffer dans la ruche:
Puis vient fevrier, les abeilles commencent à rentrer du pollen lors de belles journées sur les châtons mâles de noisetiers.
Vient ensuite début mars, les abeilles butinent les saules pour ramener pollen (ici des châtons mâles) et nectar (châtons femelle):
Le 15 février 2017 sur châtons de noisetier:
le lamier pourpre commence aussi à fleurir et le bourdon des champs ou bourdon roux (bombus pascuorum) ('apprécie aussi:
le 8 avril 2015 sur pissenlit (vertus diurétiques et dépuratives):
gléchome lierre terrestre 8 avril 2015:
Je récupère mes toutes premières abeilles et ruches le 10 avril 2014.
Première visite le 14 avril, le temps est au beau fixe depuis plusieurs jours, donc c'est parfait pour les abeilles qui vont vite repérer l'environnement.
Comme dans tout les débuts, beaucoup de questions se posent et malgré la formation, les livres et internet pour apprendre, il reste encore nombre de points à élucider.
La première visite se passe bien, les reines pondent et les colonies se développent plus ou moins à leurs rythmes. J'observe pour la première fois une larve de fausse teigne je pense. Il va falloir surveiller de plus près, mais quand les colonies de développent sur tout les cadres la fausse teigne est vite éradiquée.
La première manipulation de cadre c'est chouette:
Je trouve une ruche plus faible et donc je prends du couvain dans la plus forte, pour lui donner plus d'abeilles. Après avoir brossé les abeilles dans la ruche souche, je peux l'introduire:
Découverte de ma première reine italienne (ligustica), marquée d'un point blanc. Toutes les autres ruches sont des abeilles noires, j'ai pris un essaim d'abeilles italiennes juste pour voir si il y'a des différences notables:
La seconde visite à lieu le 17 avril, toutes les ruches se développent bien sauf celle qui était faible au départ et malgré le couvain en plus, ça ne prend pas d'ampleur dans la ruche. Je prends alors un cadre de nourriture dans une ruche forte, plus un litre de sirop 50/50 (eau, sucre) pour la stimuler. Dans la plupart des autres ruches, les abeilles occupent déjà tout les cadres, les hausses ne vont pas tarder à être posées et l'élevage écologique de reines pourra commencer...
le même jour, le 17 avril 2014 les fleurs de poirier sont ouvertes:
En mai 2014 la saison avance doucement, mais les réserves de nourriture sont faibles dans les ruches. Est-ce un manque de nectar dans les environs? La nature a 5 à 6 semaines d'avance, donc le décalage peut les perturber.
le 5 mai 2015 dans une de mes ruches, il y'a des faux bourdons aux yeux blancs:
Une particularité génétique assez rare, les mâles n'ont que 16 chromosomes (32 chez les ouvrières) du à la parthénogénèse (Ils n'ont pas de père mais un grand père). Il faut que la reine soit porteuse d'un gène yeux blancs pour avoir 50% de chance d'avoir des mâles comme ceux là! Un gène recessif qui peut s'exprimer chez les mâles haploïdes (qui n'ont qu'une seule paire de chromosomes).
Une de mes ruches a du essaimer 2 fois en 2 jours, car j'ai retrouvé 2 essaims au même endroit dans un sureau à côté du rucher. En voici un le 14 mai 2014:
Et le 2ème essaim 2 jours plus tard le 17 mai 2014, plus loin sur la branche et facile à attraper:
Les hausses ont été posées trop tard, dans cette ruche. Mais j'ai pu les récupérer donc tout va bien.
Le 20 mai 2017, abeille sur phacélie du jardin:
Photo du rucher en juin 2014: